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Doute et grossesse : J’attends un enfant et je doute

Doute et grossesse : C’est confirmé, dans quelques mois, vous allez accueillir un/e nouvel/le être humain à la maison !

Félicitations !

Oups, les doutes arrivent. Les questionnements se bousculent dans votre tête. Les « et si… » pointent le bout de leur nez.

Prenez une grande respiration. Tout va bien. Tout va bien se passer.

1- Doute et grossesse : Et si je ne savais pas m’occuper de lui/elle ?

Question assez récurrente quand il s’agit d’un/e premier enfant à naitre. Question que je trouve d’ailleurs toute légitime.

Et si vous regardez autour de vous, vous verrez qu’il y a plein de manières d’apprendre à s’occuper d’un enfant. Apprendre à le/la changer, le/la nourrir, lui apporter sentiment de sécurité et joie de vivre.

Vous pouvez éviter d’être seul/e. Vous pouvez être accompagné/e durant toutes les étapes de « découverte » et « d’apprivoisement » d’avec l’enfant qui arrivera dans quelques mois.

2- Doute et grossesse : Et si je le/la rendais malheureux/se ?

Question qui arrive également assez souvent. Se poser ce genre de question est signe que vous :

– êtes sensible à la question – ce qui n’est pas le cas de tous les adultes

– avez peut-être souffert de grandes tristesses étant enfant et cela vous marque encore

– n’êtes pas très à l’aise avec l’expression et la verbalisation des émotions dites « négatives »

Là encore, des solutions existent :

S’informer sur comment accompagner les enfants dans l’apprentissage de la gestion des émotions est possible

guérir de ses blessures d’enfants est également possible

apprendre à mieux comprendre les émotions est là aussi possible

3- Doute et grossesse : Et comment je vais faire si je me sens perdu/e ?

Devinez quoi, vous êtes entouré/e. Je vous invite – très chaleureusement – à vous confier à des ami(e)s en qui vous avez confiance. À de la famille qui peut vous écouter – et pourquoi pas vous conseiller – avec bienveillance et ouverture du cœur et de l’esprit.

Si vous pensez ne pas connaître ce genre de personne, il y a des professionnel(le)s du domaine qui peuvent vous recevoir, vous écouter et vous accompagner – vous savez comment me contacter.

Doute et grossesse : J'attends un enfant et je doute 1

4- Doute et grossesse : Et comment éviter de lui transmettre mes doutes et mes peurs ?

Le meilleur moyen que je connaisse pour éviter de transmettre un trauma à un enfant est de le traiter chez soi. Je sais plus facile à dire qu’à faire. Pourtant, vraiment, vraiment, si vous réussissez à faire la paix avec vos doutes, peurs, phobies et blessures en tout genre, il sera beaucoup plus simple à votre enfant de les éviter.

Pourquoi ? Parce que les « énergies » bloquées qui constituent vos blessures pourront de nouveau circuler.

Exemple : Vous avez peur des araignées. Quand une araignée rencontre votre route, vous criez et perdez le contrôle. Voyant cela, il y a de grandes probabilités que votre enfant se mette aussi à avoir peur des araignées. Vous ne pouvez pas mettre de mots sur cette peur, car la simple idée d’une araignée vous fait paniquer.

Exemple 2 : Vous soignez votre peur phobique des araignées. Quand vous en voyez une vous n’êtes pas très à l’aise, mais ça va à peu près. Votre enfant, voyant cela, commence à s’inquiéter des araignées. Vous êtes alors en mesure de lui expliquer que vous n’aimez pas beaucoup les araignées, mais que c’est ok si lui/elle les apprécie ou du moins n’en a pas peur.

5- Doute et grossesse : Et si il/elle ne m’aimait pas ?

Alors là, aucun risque. Enfin, au début. C’est-à-dire qu’un bébé qui arrive sur terre est programmé pour s’attacher aux personnes qui s’occupent le plus de lui/elle. Donc il/elle vous aimera.

Par contre, par la suite, l’amour est une chose qui se construit petit à petit, gestes par gestes.

Si vous craignez de ne pas être aimé, c’est peut-être que quelque chose en vous, vous considère comme « non aimable ».

Dans ce cas, je vous invite à relire le point 4.

6- Doute et grossesse : Et si nous, parents, avons des avis différents sur comment accompagner cet/te enfant ?

Là encore, il s’agit d’une crainte assez répandue… et d’une réalité assez courante également.

Il existe des méthodes de communication qui aident à se parler quand un désaccord survient.

Je vous invite à discuter de vos doutes et de vos craintes avec votre conjoint/e. Discuter, exprimer ce qui se passe au fond de nous permet souvent de désamorcer beaucoup de malentendus avant l’arrivée d’un conflit.

Toujours, toujours, se rappeler que ce qui nous semble évident, ne l’est pas forcément pour d’autres !!!

7- Doute et grossesse : Et si je craque…

Et si vous craquez, hé bien, vous craquez. Après tout, vous êtes humain/e. Craquer est le signe que vous avez probablement attendu trop longtemps avant de vous confier ou de trouver une aide. Ni plus, ni moins.

Nous ne sommes pas faits pour fonctionner seul/e. Notre organisme, notre pensée, notre cerveau sont faits pour évoluer avec d’autres. L’être humain est un animal qui vit en groupe. Nous avons parfois tendance à l’oublier. Notre société nous divise parfois. Mais fondamentalement, nous sommes faits pour nous épanouir en groupe.

Alors – je me permets de me répéter – demandez de l’aide. Demandez jusqu’à ce que vous ayez trouvé là ou les personne(s) qui vous apporte(nt) le soutien et le soulagement dont vous avez besoin !

8- Doute et grossesse : Et si…

Vous l’avez compris, la liste des « et si » peut être longue. Je vous propose de faire un petit exercice de style. Demandez-vous tout ce que ces « et si » cachent en réalité ?

Est-ce une peur du changement ? Est-ce le signe d’un désir de perfection ? Nous fonctionnons tous plus ou moins de la même manière. Les cerveaux humains ont tous le même travail – nous maintenir en vie – et ils utilisent à peu près tous les mêmes outils pour y arriver : la vigilance, la peur, le doute…

Cependant, nous ne sommes pas contraint/es à vivre dans la peur du changement. Nous pouvons accueillir ces changements et les voir comme des défis et/ou des expériences de vie, ni plus, ni moins.

Alors haut les cœurs, tout va bien !!!

Et si vous trouvez cette période trop dure à vivre seul/e, vous pouvez toujours m’appeler nous chercherons ensemble comment amener plus de joie et de conscience dans votre vie.

Laissez un commentaire et partagez-nous votre expérience de cette période si particulière de l’attente de l’arrivée d’un/e enfant !

Aurélie

Facilitatrice de rencontre parent-enfant

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