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Quelques conseils puissants à partager et développement personnel des parents !

Bonjour !

Aujourd’hui, je vous présente un article un peu particulier, car il fait partie d’un évènement de partage d’articles entre plusieurs blogueurs, sur le thème «  Ce conseil qui m’a permis de surmonter mes échecs ». L’initiative vient de Shirley du blog « grandir avec plaisir ». Je vous conseille d’ailleurs cet article Communiquer avec bébé : les gestes simples, qui fait écho à d’autres textes du Temps Des Séquoias que vous pouvez retrouver ici et .

Pour rester honnête, je pense que le conseil ultime n’existe pas. Je crois qu’un conseil, pour faire la différence dans notre vie, doit remplir au moins quatre critères : être transmis dans la bienveillance, être libre de toute attente, arriver au bon moment et être personnalisé. Je m’explique :

1- Transmis en toute bienveillance : élever un enfant

La bienveillance vise le bien et le bonheur d’autrui, tout en prenant en compte sa singularité.

À mon sens, c’est peut-être le plus difficile à faire…

Si nous sommes exaspéré(e) par le comportement d’une personne et que nous lui donnons un conseil dans l’optique de nous soulager, nous passons à côté de la bienveillance envers l’autre.

Suivre les conseils de Marshall Rosenberg, l’inventeur de la communication non-violente, peut nous aider à formuler nos paroles avec bienveillance. Cela ne veut pas dire que notre message sera édulcoré ou qu’il perdra son sens. Au contraire, il gagnera en force, car dit avec respect, il a plus de chance d’être entendu et considéré.

Cette méthode permet aussi de démêler nos sentiments et émotions et d’être au plus juste de nos besoins – et potentiellement de ceux de l’autre – au moment de donner des conseils.

2- Libre de toute attente : proposer aux enfants

Un conseil ne devrait pas être un ordre déguisé. Pour moi, il s’agit d’exprimer son point de vue, en pensant qu’il peut aider la personne qui le reçoit à débloquer une situation difficile, sans l’obliger à le suivre ; c’est ce que j’entends par « libre de toute attente ».

Lorsque l’on donne un conseille à quelqu’un – quelque soit son âge – je pense qu’il faut se demander pourquoi nous le faisons. Notre but est-il de nous rassurer ? « Descends de là, tu es trop petit(e), tu vas tomber ! » D’amener l’autre à faire quelque chose que l’on désire «Dis pardon ! » Ou nos paroles sont-elles émises au nom de l’amour, donnant l’opportunité à l’enfant – ou l’adulte – de grandir ?

Je vais prendre l’exemple de deux amies discutant allaitement. L’amie N°1, maman depuis longtemps, conseille à l’amie N°2, enceinte, d’allaiter son futur enfant au sein. Ce conseil n’est rien d’autre qu’un point de vue. Il ne s’agit pas d’une vérité absolue. Peu importe ce que l’amie N°2 décidera de faire. La personne recevant le conseil reste totalement maîtresse de son choix, sans que cela vienne ternir ou diminuer l’amitié qui relie ces deux femmes.

Quelques conseils puissants à partager et développement personnel des parents ! 1

« Marshall Rosenberg « Communication non violente«  » vous donne des pistes pour communiquer en toute liberté !

3- Arriver au bon moment : timing parfait

À mon sens, un conseil devrait toujours faire suite à une demande. Pas de demande, pas de conseil – sinon, cela ressemble fort à de l’ingérence.

Très souvent – moi la première – avec les petits enfants, nous avons tendance à devancer les difficultés à venir ou nous intervenons dans une situation qui nous semble difficile pour l’enfant avant même qu’il/elle nous ai demandé de l’aide.

La petite astuce est de demander à l’enfant s’il/elle souhaite de l’aide. J’ai été surprise du nombre de fois où les enfants – même très très jeunes – m’ont fait comprendre qu’ils/elles ne souhaitaient pas être aidés. À moi de respecter leur volonté. Après tout, je ne sais pas ce qui est en train de se jouer pour l’enfant. Peut-être est-il/elle en train de faire de nouvelles expériences qui le/la mettent en joie…

En plus de faire suite à une demande, un « bon » conseil devrait être donné quand le/la destinataire est disponible… et non l’inverse. Le nombre de fois où de bonnes âmes ont voulu me donner des conseils alors que je n’étais pas en état de les entendre… Et ça ne sert à rien de demander à une personne trop stressée ou trop triste de faire attention à ce que vous lui dites. Ça ne sert à rien, elle/il ne peut pas vous entendre ; toute son attention étant prise par ses soucis. Mieux vaut attendre que la pression soit redescendue. Si vous voulez en savoir plus sur le mécanisme de stress et d’attention je vous renvoie à cet article Que faire face à la peur ?

4- Être personnalisé

Pour moi, il y a eu énormément de bons conseils qui m’ont permis de surmonter des difficultés. Pour en citer quelque un :

– « Quelle importance cela aura dans 1O ans ?

– Écoute, et fais-toi ton propre avis.

– Demander de l’aide.

– Si tu ne trouves pas de solution, tente de considérer ton problème comme l’opportunité de découvrir d’autres vérités.

– Entoure-toi de personnes qui augmentent ta joie, ton sentiment de gratitude et qui te donnent envie de sourire.

– Sois douce avec toi même, donne-toi le temps de t’apprivoiser avec bienveillance et deviens ta meilleure amie.

– … »

Sortis de leur contexte, ces conseils ne sont que des associations de mots qui font plus ou moins sens. Un « bon » conseil est celui qui s’ajuste au plus près des besoins de la personne qui le reçoit. Le plus beau, c’est que parfois, nous donnons un super conseil, et nous ne nous en rendons pas compte.

5- Pour conclure

Pour clôturer cet article, voilà le dernier conseil que j’aimerai vous donner – Je pars du principe que si vous êtes arrivé jusque là, c’est que vous êtes d’accord pour que je vous transmette une astuce de plus…La vie telle que nous la vivons n’est qu’une succession de faits neutres. C’est l’interprétation que nous leur donnons qui vient les teinter de bonheur, de tristesse, de colère… Très souvent, il est possible de changer notre interprétation d’un évènement et ainsi sa charge émotionnelle.

Voici donc le conseil « ultime » qui me permet, encore maintenant, de surmonter beaucoup d’obstacles : « Interprète tout ce qui t’arrive dans la vie, les expériences agréables comme celles plus difficiles, comme des expériences qui peuvent te faire grandir. Ce qui s’est passé ne te plaît pas ? Ok. Comment faire, la prochaine fois que la situation se présentera, pour que l’expérience devienne plus satisfaisante ? Et souviens-toi, une expérience ne définit pas une personne, elle ne fait qu’éclairer une manière d’être ou de faire à un moment donné. Rien de plus, rien de moins.»

Et vous ? Avez-vous des conseils à partager ? Partagez-le dans un commentaire !

Aurélie

Facilitatrice de rencontre parent-enfant

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