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Parents démotivés : que faire quand le doute use et que l’envie n’y est plus ?

Ah la démotivation…

Aujourd’hui, il faudrait « que je fasse » …

Mais je me dis « à quoi bon »

Maintenant « je suis perdu(e) ».

Et hop, un article sur la (dé)motivation !

1- Motivation, pour qui, pourquoi ?

La motivation est ce qui nous pousse à passer à l’action. Dans le langage commun, nous disons avoir besoin de motivation pour faire des choses qui nous semblent nécessaires, mais que nous n’avons pas vraiment envie de réaliser. La motivation est alors cette énergie extérieure qui va venir nous donner du courage…

Mais avons-nous vraiment besoin de vivre par shoots de motivation ? Certains peuples premiers semblent avoir une idée assez différente de la nôtre : un être humain bien « équilibré » ne ferait que ce dont il a envie, au moment où il/elle en a envie.

Je vous invite à lire le livre de Jean Liedloff « LE CONCEPT DU CONTINUUM : à la recherche du bonheur perdu », qui illustre ce principe.

2- Faut-il de la motivation pour agir ?

Vous est-il arrivé/e de faire quelque chose par « devoir » et de puiser au fond de vous la motivation pour réaliser cette tâche ?

Vous est-il déjà arrivé/e de faire la même chose par envie. J’entends par là une vraie envie et pas un « il faut que, mais ça ne me dérange pas » ?

Si oui, avez-vous remarqué dans quel état vous étiez après avoir réalisé cette tâche ? Le plus souvent, lorsque nous sommes allé(e)s puiser au fond de nous de la motivation pour agir, nous sommes plus fatigué(e)s qu’en commençant l’action. Par contre, lorsque nous agissons par réelle envie, nous finissons souvent avec un sentiment de plus grande vitalité.

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Les articles « Ne sous-estimons pas notre humanité ! » et « Ces petites choses qui nous rendent humain(e)s » creusent plus loin cette question.

3- Quand avoir besoin de motivation nous indique que quelque chose cloche

Quand nous avons « besoin » de motivation pour faire quelque chose, c’est souvent le signe que cette action n’est :

  • pas bonne pour nous maintenant
  • pas adaptée à nos besoins actuels
  • pas alignée avec nos valeurs profondes
  • manque de sens à nos yeux

En d’autres termes, si ce que nous entreprenons nous demande de nous « motiver », il est temps de se questionner sur ce qui se passe pour nous en ce moment. Très souvent, vous allez trouver que vous êtes en train de vivre un déséquilibre.

Avec beaucoup d’humour, la vidéo « Les émotions « Et tout le monde s’en fout » » nous explique l’intérêt des émotions.

4- Idéal et société

Idéalement, le monde dans lequel nous évoluons devrait nous permettre de nous épanouir pleinement notamment en nous permettant d’agir quand et comme nous le souhaitons. Le rythme bénéfique pour chaque individu trouverait un équilibre avec le rythme bénéfique au groupe.

Je pense que cela peut fonctionner en petit groupeil est d’ailleurs possible de l’expérimenter parfois en famille – mais que cela se complique quand le groupe grandit.

Autant dire qu’à l’échelle d’un pays le défi d’y arriver est grand !

Pour autant, il est probablement possible de « s’offrir », une fois par jour, un temps pour soi. Cela peut supposer peut-être un peu d’organisation, un soupçon de sourdes oreilles aux « qu’en dira-t-on », voire l’acceptation d’être considéré(e) comme moins que parfait(e). Mais je vous l’assure, cela vaut le coup !

Pour reprendre l’exemple d’une amie : «  Ne serait-ce qu’en tant que parent : si je n’ai pas envie de m’occuper de mon enfant pourquoi pas, mais il faut que je m’aménage un temps où je pourrai ne pas le faire sans qu’il en pâtisse… »

Si la question vous intéresse, elle est traitée plus en profondeur dans l’article « « Un bon parent doit »… mythe du super parent !« .

5- Autant que faire se peut , viser l’envie et la joie

Sans surprise, vous allez découvrir ici que je vous invite vivement à mettre de côté la « motivation » au profit de la « joie » et du « plaisir ». La vidéo « Optimisme et réalité » devrait finir de vous convaincre qu’il est possible de bien vivre, même en s’orientant avec la joie.

Ne cherchez plus à faire des choses qui puisent dans vos réserves d’énergie !

Au contraire, faites tout plein de choses qui vous en donnent. Le genre d’actions après lesquelles vous sortez revigoré/e et avec un fort sentiment de bien-être.

Lorsque vous vous sentirez l’âme joueur/joueuse, je vous invite à mettre de côté les « je dois » au profit des « j’ai envie ». Testez ce qui se passe en vous et autour de vous quand vous jouez à ce jeu. Essayez de repérer vers où votre cœur vous emmène. Très souvent, il vous guide vers ce qui est véritablement important et fondamental pour vous en ce moment.

Si vous souhaitez jouer au jeu du « je veux », mais que vous ne savez pas comment faire, contactez-moi, nous verrons ensemble comment faire !

Laissez-nous un commentaire et partagez votre expérience du jeu « j’ai envie » !

Aurélie

Facilitatrice de rencontre parent-enfant

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