Certain(e)s d’entre vous ne le savent peut-être pas ; mon métier est de faciliter les rencontres entre parents et enfants. Je travaille comme facilitatrice de rencontres parents-enfants.
Je vous propose, dans cet article, de vous partager un peu de mon univers et de vous expliquer en quoi consiste de métier au nom à rallonge.
1- La rencontre entre un parent et un/e enfant coule-t-elle de source ?
Dans l’idylle sociétale, dès qu’un parent pose les yeux sur son enfant nouveau-né(e), un lien fort et incassable se forme. Le parent est désormais voué corps et âme à ce petit être.
Du côté de l’enfant, à peine le premier cri poussé et il/elle considère déjà son parent comme seule chose valide au monde.
Seulement, cela reste de l’ordre de la pensée féérique. Cela ne se passe pas toujours comme cela. Et même si les deux parties en jeu aimeraient bien être heureu(x)(ses) ensemble, le quotidien est parfois bien difficile à gérer.
Les parents et les enfants peuvent alors agir et interagir d’une manière qui ne leur convient pas, sans savoir comment faire autrement.
2- Pourquoi des fois ça coince ?
Pourquoi, oui, pourquoi, malgré tout plein de bonne volonté, les relations familiales sont-elles parfois si compliquées ?
Pourquoi vous, adulte, n’arrivez-vous pas à incarner le parent que vous souhaiteriez être ?
Il peut y avoir plusieurs possibilités – je vous cite celles que je rencontre le plus souvent :
- le manque de connaissances du fonctionnement global – psychologique, physiologique, émotionnel – d’un enfant
- la peur de mal faire
- le manque de repères par rapport ç votre propre éducation – que vous ne souhaitez pas reproduire
- la peur du regard des autres
- la fatigue et le manque d’énergie face à se que vous voulez mettre en place
- parce que vous ne savez pas par où commencer
- … Que faire ?
3- Alors que faire ?
Quand vous sentez que vous n’arrivez pas à vivre sereinement votre parentalité, cela peut faire mal. Quand vous en arrivez à ne plus vouloir rentrer à la maison, cela peut faire très mal. Il y a même certains parents qui en arrivent à penser qu’ils/elles ne sont finalement pas fait(e) pour être parents…
Or, vous êtes parents. Donc il peut être intéressant de trouver des solutions pour que les prochaines années se passent au mieux.
C’est là où j’entre en jeu. Mon rôle, dans cette histoire, est de vous accompagner jusqu’à ce que vous ayez trouvé comment être le parent que vous souhaitez être. Ensemble, nous réfléchissons à ce que veut dire pour vous « être un parent suffisamment bon ». Je peux vous accompagner jusqu’à ce que vous soyez satisfait/e de votre manière de fonctionner dans la famille.
4- Facilitatrice de rencontres parents-enfants, pourquoi ça marche ?
Quel que soit le domaine, être soutenu(e) aide à atteindre plus rapidement ses objectifs. Je vous propose d’aller voir C’est ce que j’explique dans l’article « Pourquoi demander de l’aide facilite-t-il la résolution des problèmes et notre vie au quotidien ?« .
En résumé, faire la démarche de demander des conseils à une personne en qui nous avons confiance, est le premier pas vers sa nouvelle vie.
Cette personne pourrait s’apparenter au guide de personnes arrivant dans un pays étranger. Grâce à elle, vous allez pouvoir atteindre plus rapidement le but que vous souhaitez atteindre. Vous aurez aussi plus rapidement accès à des informations importantes.
Et surtout, surtout, cette personne pourra répondre à vos questions et votre problématique de manière très personnalisée.
C’est pour cela que ma méthode fonctionne.
5- Particularités
Comme dans toute pratique en lien avec l’humain, il y a des particularités.
- La première, c’est que la personnalité de la facilitatrice de rencontre que vous allez choisir doit vous convenir ! Vous allez passer un certain temps à discuter, si vous n’accrochez pas avec la personne, pas la peine de vous forcer pendant des heures !
- La seconde, c’est que ce travail demande votre implication ! Même la meilleure facilitatrice au monde – et au-delà – ne pourra que vous donner des conseils et actions à mener, mais c’est à vous de prendre la décision de les suivre/faire ou non.
- La troisième, c’est qu’en matière de parentalité, plusieurs personnes sont en jeu ; Vous, bien sûr, et aussi les autres personnes vivant avec vous dans la maison et intervenant auprès des enfants. L’idéal est que tout le monde souhaite aller dans le même sens.
- Et pour finir, sachet que le/la/les enfant(s) sont aussi parties prenantes de la « parentalité » – sans enfant, pas de parent.Chaque enfant étant unique dans sa manière d’être et de penser, votre manière d’agir a souvent à s’adapter.
6- Petit résumé
En résumé, le « métier » de parents n’est, pour l’instant, pas enseigné. Ce « travail » peut mettre en mal. Dans les moments difficiles, de manière ponctuelle ou plus longue, il est – à mon sens – utile et facilitant d’être épaulé(e) et soutenu(e) par quelqu’un qui pourra vous aider à sortir grandi(e) et plus à même de réagir comme vous le souhaitez si la situation se représente.
J’adapte un peu un proverbe chinois qui dit : « Une personne qui pose une question a l’impression d’être bête cinq minutes. Une personne qui ne pose aucune question aura l’impression d’être bête toute sa vie. »
Il n’y a aucune question bête. Mais je trouve très dommage qu’une personne reste avec des émotions « négative » toute sa vie de parent alors qu’elle aurait pu profiter de ses années dans la joie, simplement en demandant un éclairage dans les moments difficiles.
Pour voir d’autres explications de mon travail, vous pouvez aller voir la vidéo « Aurélie Fresel, Facilitatrice de rencontres parents-enfants« .
Partagez-nous vos expériences en commentaire !
Aurélie