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Crise et Bonheur sont-ils incompatibles ? six idées pour réconcilier les deux dans la vie de famille

Cet article participe à l’évènement interblogueur « Face à la crise, je prends le risque d’être heureux!” du blog Mon-chemin-heureux.com de Julie Victor. Vous pouvez notamment y trouver un article sur « apprendre à être heureux c’est possible ? »

Bonjour,

Être heureux/se en temps de crise est-ce possible ? Vous ou votre enfant êtes malade, les temps sont durs au niveau de la fatigue, des finances, de votre vie de couple… Tellement de choses peuvent être à l’opposé de ce que vous aviez imaginé. Alors, que faire dans ces moments particulièrement compliqués ?

1. N’en faites pas une affaire personnelle

Deuxième accord toltèque qui nous amène à prendre conscience que la pensée des autres nous concernant n’est qu’un film, une histoire qu’ils se racontent. En aucun cas, leurs pensées ne sont ce que nous sommes vraiment. Nous ne sommes pas égoïstes, méchant(e)s, indifférent(e)s ou au contraire gentil(le) ou attentionné(e)s parce que les autres le décident. Lorsque nous le sommes, c’est parce que nous l’avons nous même décidé et mis en pratique.

2. Faites toujours de votre mieux

Quatrième accord toltèque. Notre mieux, cela ne veut pas dire « mieux que tous les autres », ou « mieux que tout ce que j’ai pu faire avant ». Faire de son mieux, cela veut dire faire ce que nous pouvons faire aujourd’hui. Pas moins. Pas plus. Si aujourd’hui vous vous sentez fatigué(e) ou que vous n’avez pas d’entrain, et bien faites au mieux avec cela. Faire plus que ce qui est notre mieux revient à s’épuiser inutilement. Au bout du compte, le résultat obtenu nous coûte en général très cher en énergie et en bien-être pour peu de résultats satisfaisants.

3. Restez maître(sse) en votre royaume

Notion assez peu utilisée ; votre vie est votre royaume. Tout comme la vie de ceux qui vous entourent est leur royaume. Chacun(e)s est maître(sse) en son royaume. Quand des vies se rencontrent, quand des royaumes se rencontrent, il est de la responsabilité de chaque dirigeant des royaumes en jeu de chercher à avoir des rapports cordiaux avec ses voisins. Cela veut dire que chacun va devoir discuter, voire faire des concessions pour que la bonne entente demeure. Si l’une ou l’autre des parties capitule ou au contraire domine, alors il y a déséquilibre dans la relation et invasion d’un royaume par l’autre.

Vous êtes maître(sse) en votre royaume. Vous êtes souverain(e) en votre royaume. À vous de voir si vous acceptez de le voir envahi, dominé, annexé…

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Retrouvez d’autres pistes sur « Les antisèches du bonheur » et une méditation pleine conscience.

4. Partagez

Ne restez jamais seul(e) avec des difficultés qui vous semblent insurmontables. À plusieurs, les montagnes sont plus faciles à franchir. Une personne bienveillante, en qui vous avez suffisamment confiance pour vous confier et/ou un(e) professionnel(le) peut vous accompagner dans une réflexion qui vous aidera à voir votre situation sous un angle nouveau. De vos discussions émergeront peut-être un élément que vous n’aviez pas vu ou des idées nouvelles.

5. Vous avez toujours le choix

Quoi qu’il arrive dans votre vie, vous avez le choix de la manière dont vous allez interpréter et vivre émotionnellement ce qui vous arrive.

Exemple ; une maman me racontait la naissance d’un de ses enfants. L’enfantement avait nécessité une césarienne et une intervention médicale lourde alors qu’elle aurait souhaité une naissance « au naturel». Les médecins ne l’avaient que très peu intégrée au processus. Elle n’avait pas vraiment eu l’occasion de dire autre chose que « oui ». Elle m’explique qu’elle n’a pas eu le choix, qu’elle a été dépossédée de ce moment, qu’elle a été victime de la situation. Cela faisait 9 ans et l’émotion était toujours aussi grande.

Je lui ai alors raconté son histoire en changeant un élément. Que ressentirait-elle si au lieu de se dire victime du moment, elle se disait sauveuse de son enfant ? Au lieu de se dire qu’elle avait subi cette naissance, elle se disait qu’elle avait fait le choix de la survie de son fils ? Quand elle a commencé à voir les choses différemment, son rapport à la naissance de son enfant, son rapport à elle-même, a changé.

« Optimisme et réalité, vidéo » et « Les nouvelles clés du bonheur » vous donnent des pistes supplémentaires.

6. Vous avez le droit d’aller bien

Vous avez le droit d’aller bien, de vous sentir bien, même quand autour de vous ce n’est pas le cas. Je vous invite à écrire, ou du moins à prendre conscience, des petits et grands moments de votre journée où vous vous sentez bien, où vous remarquez quelque chose qui vous fait sourire. Remerciez au moins une fois par jour quelqu’un ou quelque chose qui vous procure du plaisir, même minime. Demandez-vous ce que vous pouvez faire aujourd’hui qui fait sens pour vous maintenant et faites-le. Là encore, cela ne suppose pas forcément d’y consacrer un temps infini.

À vos claviers ! Laissez un commentaire pour nous partager vos recettes du bonheur !

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