« Être vraiment soi au sein d’un groupe est la garantie d’être heureu.x.se. »
Pas toujours simple.
Se sentir différent.e, peut parfois nous amener à vouloir être plus « comme les autres », au risque de perdre de vue ce qui nous semble vraiment important.
Je vous propose ici une réflexion sur comment être bien et soi-même en présence des autres. Et surtout, comment amener les enfants à s’accepter et rester fidèle à ce qui est important pour eux/elles.
1- C’est quoi la différence ?
Voici une définition de Larousse : « Absence d’identité, de similitude entre des choses, des personnes ; caractère qui les distingue l’une de l’autre. »
L’espèce humaine est conçue pour vivre en bande. Pour pouvoir se développer le mieux possible en communauté, notre cerveau a mis en place un ensemble de règles et de codes. C’est par nos ressemblances que nos cerveaux d’Homo sapiens ont décidés que « l’autre » serait considéré comme « ami.e ». À l’inverse, tout signe de différence est classé dans la catégorie « danger » ou « à se méfier ».
Ce schéma très simplifié, associé à la définition vue plus haut, explique pourquoi l’espèce humaine à tant de mal à accepter la différence.
2- Quand être différent.e fait mal aux enfants
Les enfants sont en plein apprentissage des codes sociaux. Pour beaucoup, leur cerveau « spontané » décide encore beaucoup sans passer par la conscience – adulte, il est plus facile de chercher à comprendre une personne « différente » de nos habitudes. Il arrive alors fréquemment qu’un.e enfant ayant des particularités estimées comme « différentes » par les autres enfants se voit exclu du groupe.
Cette exclusion peut faire mal à l’enfant qui ne comprend pas forcément pour quoi il/elle est rejeté est serait parfois prêt à « rentrer » dans le moule quoi qui lui en coûte.
Cette situation peut amener certains enfants à mettre de côté leur personnalité et se qui leur fait vraiment plaisir au profit d’un « déguisement » qui leur met d’être acceptés par la majorité des autres enfants. Petit à petit, certains enfants – puis adultes – en perdent de vue leur personnalité.
3- Comment parler de la différence aux enfants
En tant qu’adultes, nous pouvons amener les enfants à se questionner sur la notion de différence à deux niveaux : je suis différent et l’autre est différent.
Dans les deux cas, nous pouvons amener l’enfant à réaliser que la seule chose que tout être humain partage, c’est son caractère unique. Nous sommes tous différent.e.s !
Une fois cette vérité acceptée, reste encore à aider les enfants à supporter le fait que nous pouvons parfois être exclus de certains groupes et que cela est OK. Et de la même manière qu’il est parfois préférable de sortir d’un groupe quand nous nous rendons compte que nous n’y sommes pas heureu.x.se.
Vous pouvez trouver des renseignements sur le sujet dans l’article petit traité d’estime de soi et comment aider les enfants à s’aimer.
4- Comment faire de nos différences une force
Alors, comment faire de nos différences une force ? Voilà une petite recette. Je vous propose de la tester et de la transformer à votre goût !
- Chaque matin ; se dire « je t’aime » en se regardant droit dans les yeux
- À chaque fois que quelqu’un pointe une différence chez moi, je me pose et je la regarde en me demandant : comment je peux l’utiliser pour rendre ma vie encore plus belle ?
- À chaque fois qu’un obstacle apparait en face de moi, je me demande comment l’utiliser pour rendre ma vie plus heureuse
- Je garde en mémoire que mes différences viennent renforcer et enjoliver le monde, tout comme les cymbales viennent magnifier les morceaux de musiques classiques
- J’accepte que tou.s.tes ne sont pas obligé.e.s de m’aimer
- Je me respecte dans tous les aspects de ma vie.
Laissez un commentaire et partagez-nous votre expérience autour de l’acceptation de soi et de la différence !
Aurélie