Bonjour!
Aujourd’hui, nous allons faire un petit tour d’horizon de la nourriture pendant la grossesse. Diabète gestationnel, physiologie et émotions sont au rendez-vous !
1. Diabète gestationnel
De par ma profession, je serais bien en peine de vous dire quoi manger et quoi mettre de côté pendant votre grossesse.
De par mes connaissances transverses, je peux dire que le diabète gestationnel, comme tout diabète, est dû à une mauvaise gestion des glucides par l’organisme. Il existe de nombreuses alimentations limitant les glucides. Celles que je connais le mieux et qui ont fait leurs preuves, s’appellent Low carb (littéralement traduit par glucide bas) et l’alimentation cétogène.
Il y a beaucoup de sites sur les deux méthodes et le seul livre de recettes cétogènes spécialement dédié au diabète gestationnel que j’ai trouvé est en anglais.
2. Fonctionnement physiologique de la grossesse
Lorsque vous êtes enceinte, l’enfant va trouver toutes les substances nécessaires à sa « fabrication » en vous. Il/elle puise dans votre sang, via le cordon ombilical, ce qui lui permet de grandir. Par voie de conséquence, il/elle mange comme vous, boit comme vous et le cas échéant, fume comme vous.
Or, tout son corps et son être sont en cours de construction. Trop de substances nuisibles à l’organisme, comme l’alcool, la fumée, les perturbateurs endocriniens, les pesticides… vont ralentir ou endommager le bon déroulement de « l’assemblage » de votre enfant. Cela peut aller des complications les plus bénignes, à la mort du fœtus, en passant par les troubles de l’attention, la déficience mentale et physique…
Mais bon, ça, en général, nous le savons déjà.
Je vous invite donc à être à l’écoute de votre corps, à manger quand vous avez faim, en étant consciente que vous mangez aussi pour votre enfant.
Que désirez-vous lui donner à manger aujourd’hui ?
3. Nourriture psychique : intellects et grossesse
Cette nourriture-là, il faut y faire attention, autant si ce n’est plus que les autres.
La nourriture psychique est tout ce qui va avoir un impact sur votre mental. Ce qui va vous rendre heureu(se)(x) bien sûr, mais aussi ce qui risque de vous plomber le moral. Vous pouvez mettre en place des petits rituels seul(e), ou à deux, dans l’attente de la venue de votre enfant. Vous pouvez décider de faire une « diète » de ce qui vous stresse ou vous met dans un état émotionnel négatif – je pense ici aux médias de l’information, aux films qui vous rendent triste ou en colère par exemple…
Pourquoi faire cela ? Parce que comme votre enfant mange ce que sa mère mange, il en absorbe aussi les émotions.
4. Nourriture émotionnelle : émotions et grossesse
Les émotions sont des choses difficilement quantifiables et assez mystérieuses dans leur « apparition ». Physiologiquement, une émotion n’est rien d’autre qu’un message chimique qui va stimuler, c’est-à-dire réveiller, une partie de notre cerveau. Cette partie réveillée va nous faire ressentir des choses et ces choses, nous avons appris à les nommer « peur », « joie », « tristesse » ou « surprise »… Ces messagers chimiques sont également appelés hormones, leur moyen de transport dans l’organisme est le sang. Il se trouve que le sang de la mère irrigue le cordon ombilical et transmet ainsi tout ce que le bébé va prendre en lui. Et le bébé ne fait pas dans le détail, il prend à peu près tout.
Bonnes hormones de la joie, comme beaucoup moins bonnes hormones du stress par exemple.
5. Goût familial : alimentation et grossesse
Il est assez logique et néanmoins fascinant, de savoir que, ce que vous mangez, mesdames enceintes, va influencer le goût de votre nourrisson. En effet, ce que vous mangez passe dans son organisme et l’habitue à certains types d’aliments et de saveur – même si cela est surtout vrai au moment de l’allaitement. Sachez aussi que les papilles du goût sont fonctionnelles vers le quatrième mois de grossesse. Vous pourrez alors faire l’expérience de votre enfant vous faisant savoir, par ses mouvements, s’il/elle aime ou pas ce que vous êtes en train de manger.
6. Histoire familiale et concéquence sur la grossesse
Sur ce coup-là, je m’éloigne peut-être un peu du sujet… quoi que. Sachez donc mesdames messieurs futur(e)s parents que votre histoire familiale nourrit votre enfant autant que la nourriture physique que vous lui donnez et lui donnerez plus tard.
Votre enfant ne va pas venir au monde vierge de toute histoire. Votre enfant ne va d’ailleurs pas se construire dans le ventre de sa mère sans histoire. Vos gênes, votre manière de vivre et de penser sont son histoire. Si vous pensez que vos blessures et vos joies ne l’atteindront jamais, parce que vous ne lui en direz rien, pensez à la femme enceinte fumeuse. Le fœtus sent, ressent et se nourrit de tout ce qui passe à sa portée.
Je me permets un conseil ; si vous pensez à un certain nombre de casseroles que vous ne désirez pas transmettre à votre enfant, tâchez de les régler au plus vite et non de les mettre sous le tapis. Parce que tant qu’un problème n’est pas réglé, il se transmet de génération en génération et prend parfois des proportions imprévues. C’est ce que l’on appelle le traumatisme transgénérationnel.
Aurélie